Trônant au coeur du petit village de Cap-à-L'Aigle sur un terrain de près de 120 000 pieds carrés, cette magnifique et imposante propriété bicentenaire a su traverser les époques tout en conservant son caractère unique et son charme d'antan. Elle passionnera les amoureux d'histoire (voir addenda) et offrira à ses nouveaux propriétaires une multitude d'aménagements possibles et de projets à réaliser. Elle propose également un grand logement 4 1/2 sur 2 étages annexé à la maison, un spacieux garage et une grange historique qui s'inscrit dans le patrimoine architectural de la ville.
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La maison et la grange sont la propriété de la famille Bhérer depuis cinq générations.
À l'origine, la maison a été construite par Jean-François Blackburn en 1815. Ce dernier est le fils de Hugh Blackburn, agent d'affaire de John Nairne, seigneur de la seigneurie Murray Bay.
C'est en 1817 que l'ancêtre de la famille, Hans Georg (Ansiac) Bhürer (Bhérer), un allemand ayant agi à titre de mercenaire pour la couronne britannique durant la guerre d'indépendance américaine, arrive au Manoir Fraser avec sa femme Catherine et ses 2 enfants, Jean-Baptiste et Jean-Georges.
En 1837, Jean-Georges épouse Olive Blackburn. Cette dernière apporte en dot la maison construite et donnée par son père, Jean-François Blackburn. Jean-Georges et Olive louent la maison à des estivants (voir dernière photo de la fiche) et cette tradition est poursuivie par leur fils Thomas et sa femme Julie Desmeules.
Mme Desmeules continuera la location avec son deuxième époux, Thomas Bouchard et ce dernier devient le maître de poste de Cap-à-L'Aigle en 1913. Il passera ensuite le flambeau à sa fille Diane qui elle, le passera à sa belle-soeur Juliette et finalement, Juliette le passera à sa fille Claire Bhérer qui sera maitresse de poste jusqu'en 1993, année de sa fermeture définitive. Le bureau de poste de Cap-à-L'Aigle aura ainsi existé pendant 80 ans !
Suite au décès de Julie Desmeules, le 4 mai 1938, la propriété revient à son fils Honoré. Il devient alors propriétaire avec sa femme, Juliette Lévesque et il loue des chambres au mois à des anglais de Montréal et de l'Ontario et ce, jusqu'en 1968.
Vers 1974, c'est leur fille Claire qui habite toujours avec sa famille afin de s'occuper de ses parents qui reprend la location de chambres jusqu'en 2017, année de fermeture définitive du gîte.
La grange sera construite autour de 1840, selon la technique de l'encorbellement, façon de faire introduite par les immigrants germaniques dans l'architecture des granges au Québec.